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9 avril 2008 3 09 /04 /avril /2008 23:30

 

 

 

Vous étiez tous bourrés quand vous avez signé, moi non, j'avais la migraine… et j'ai résisté, résisté, résisté … jusqu'à finir par accepter, c'était gratuit (merci Guillaume) et puis nous n'étions que deux résistantes, avec Anne, et j'avais peur d'avoir les boules en allant faire le reportage photo….mais ce n'était vraiment pas mon truc …

 

Dimanche dernier, après une préparation plus que légère le dernier mois (tendinite, rhinopharyngite…somatisation ?), après une soirée pasta party arrosée au malto dextrose (quoi, les copines en ont déjà bu 2 fois 1,5 litre et moi un verre … va falloir forcer la dose si je veux être à la hauteur), après une mauvaise nuit, levée deux fois, Lysanxia, ou pas … finalement recraché, me voila debout à 6h00 avec la nausée au bord des lèvres. Beurk le gatosport impossible à ingurgiter. Métro, heureusement avec tous les copains copines, consigne pour le sac, queue deux heures pour faire un tout petit pipi (trop tôt), entrée dans le dernier sas et c'est le départ !

 

Je pensais courir avec Isabelle et Agnès 42 kilomètres sans arrêter de bavarder, Arnaud avait d'ailleurs déjà imaginé ne pas supporter nos commérages, commentaires, et discussions sur nos coupes de cheveux, sous vêtements, etc, nous avions toutes les trois le même T-shirt pour faire équipe, j'avais prévu une visite guidée de Paris, j'imaginais rester aussi à la hauteur des copains Kikoureurs dont Sandrine, Dominique, retrouvés sur la ligne de départ, et Cédric … et pouf, dès les premiers mètres, tout le monde dispersé, cohue, plein de vêtements et déchets au sol, pas moyen de se retourner pour retrouver les copines, au risque de se casser la g..

 

Mon lièvre devant moi, j'adopte son rythme et ne réfléchis plus …Bientôt 5 km, Olivier me donne le premier gel. 1er ravitaillement, j'adopte la technique pas prévue mais qui semble être bonne de ne pas m'arrêter, j'attrape une bouteille au vol, la donne à Olivier, qui la vide dans sa gourde, puis je bois un peu plus loin.

 

KM 8, aïe, la tendinite se réveille …. Déjà ? Si tôt ? J'ingurgite un Doliprane en plus de l'Advil pris sur la ligne de départ. Et la douleur va et vient, augmente à chaque ralentissement. J'opte donc définitivement pour ne pas m'arrêter. KM 10 un gel antioxydant pour le genou, prescrit par mon coach personnel et toujours cette technique de boire après.

 

Les kilomètres passent, tout va bien question forme générale, Olivier m'annonce un temps possible en 4h34 si je continue au même rythme !! Je suis super motivée, je réfléchis souvent en "il me reste à faire 4 fois ce que je viens de faire", puis 3 fois, puis 2, tout me semble possible, je ne souffre pas. Nous atteignons nos premiers supporters, Guillaume et ses enfants, cela fait du bien ! Des enfants inconnus tendent la main pour qu'on leur tape dedans, j'ai l'impression qu'ils m'insufflent de l'énergie à leur contact !!

 

Olivier m'annonce que Fabien, accompagné de Patricio, qui a bien voulu nous l'amener pour qu'il puisse lui aussi nous encourager (Merci Patricio !!) sera bientôt là, il attend au km 26 ! Les retrouvailles avec mon fiston sont donc mon objectif à court terme pour l'instant. Le voilà, bisous, encore de l'énergie puisée auprès des copains supporters, puis je repars.

ET CRAC !! Juste après les avoir quittés, courbatures, puis contractures, puis crampes dans les deux quadriceps, la tendinite qui se réveille à nouveau plus fortement. Chaque pas est douloureux, mes cuisses sont en béton. Il me vient un leitmotiv qui tiendra jusqu'au bout : "c'est horrible !!" Il reste 16 kilomètres à parcourir ….

A partir de là tout est difficile, chaque kilomètre me semble une éternité, je rame, je pédale dans la mélasse, pourtant je ne suis pas essoufflée….mais je n'avance plus, il n'y a rien à faire. PANNE D'ESSENCE

 

Ravitaillement du 30ème km, je reconnais l'endroit où j'ai attendu Olivier il y a deux ans, en compagnie de Brigitte et Jean Marie, pour ne jamais l'apercevoir d'ailleurs. Guillaume est à nouveau là, avec Claire, Manon, Paul. Je cherche Fabien, mais non, c'est vrai il n'est pas dans cette équipe là de supporters … Guillaume m'annonce que "c'est à partir de là que tout se gâte, que ca devient vraiment dur" Ha bon, il est possible que ce soit pire que là ?

 

Petit arrêt fatal d'un quart de seconde, quand je repars, le genou me lance jusqu'en haut de la cuisse.

 

Puis dans ce qui me semble aujourd'hui une demi perte de conscience, je continue, je ne sais pas comment. J'ai beaucoup moins de souvenirs à partir de là. Encouragée par Olivier, dopée par les gels qu'il me donne régulièrement et que je n'arrive même plus à avaler toute seule, je poursuis, sans jamais imaginer m'arrêter. Je suis juste encore un peu obsédée par le temps que je vais mettre. La seule notion que j'aie de ma vitesse qui ne fait que fléchir, me vient des commentaires d'Olivier qui sont passés au semi de "tu peux le faire en 4h34" à si tu tiens, tu le feras en 4h40" puis "si tu ré-accélères un peu tu l'auras en 4h45" Mais non, là, je ne peux plus accélérer…De temps en temps, peut-être grâce aux gels et à nos nombreux supporters dont Nathalie et Francis, Anne et Joël, Isaura, les PYMA, Merci à eux !! je retrouve un semi regain d'énergie qui ne dure pas.

 

Puis coup fatal au moral, Agnès et Isabelle me doublent telles des fusées, des bolides, des … TGV !!! BRAVO à elles !! Même avec la motivation de ne pas être dernière du TGVV, et dieu sait que c'est une vraie motivation, ras le bol des dernières places, pas moyen de les suivre…

 

KM 40 j'entends parmi les spectateurs : "allez celui là, il ne vous échappera pas, vous le finirez" !! Je réalise seulement que depuis la ligne de départ je n'en doutais pas. Mon seul souci était finalement "en combien de temps"?

 

Dernier virage, des bénévoles arrêtent tous les "sans dossards" … Et m…. je vais finir sans Olivier ... et sans les copines qui sont arrivées depuis un moment déjà … Elle est où, cette p… de ligne d'arrivée ??? Ah tiens, la voila BIIIIIPPPP !!! C'est fini …

 

EPILOGUE

Je pensais avant le marathon, qu'après le marathon il y aurait deux choix seulement qui s'imposeraient : soit je serais contente de moi et je continuerais la course à pied, soit je serais mécontente et j'arrêterais tout ! Hé bien j'avais compté sans la solution : je ne suis pas contente de moi*, je suis même dépitée, presque déprimée, éternelle insatisfaite que je suis. J'ai toujours, trois jours après, du mal à marcher, monter descendre les escaliers, m'asseoir, me relever, mais je m'y recollerai un jour pour faire mieux que ça et sans souffrance !! Et pourquoi pas avec Anne à QUEBEC ?!

 

*Il faut dire que c'est dur de vous côtoyer, tous ces membres du TGVV et tous ces Ultrafondus ou Kikoureurs qui mettez la barre haute en vous enfilant des marathons haut la main à répétition, n'est ce pas Dominique, ou sans aucune souffrance comme une ballade du dimanche, n'est ce pas Constance, ou avec les moyens naturels du bord sans aucune potion magique, n'est ce pas Patricia, ou qui avalez les km au-delà du marathon sans broncher, n'est ce pas Guillaume et Olivier, et nouvellement Pascale et OPB, à tel point que courir un marathon n'est pas un exploit, il faut le finir, et vite, et bien, ou le dépasser !!

 

MERCI à mon coach et lièvre personnel de m'avoir donné le rythme, attendue, encouragée, nourrie, hydratée, Merci Olivier

 

PS Isabelle, rassure toi, non seulement je comprends bien les problèmes de tuyauterie (je dois être une très très grande sportive, alors, finalement), mais j'ai eu un peu les mêmes que toi, et ma pudeur à moi (qui est pourtant extrême) est tombée comme ma culotte sur mes chevilles, au nez et à la barbe des passants et des autres coureurs quand je leur ai montré mes fesses par deux fois, le long d'une haie, puis entre deux voitures. La preuve est d'ailleurs faite qu'Olivier à bien veillé sur moi et m'a bien hydratée, puisqu'il a fallu que j'aille encore soulager ma vessie en catastrophe dans un bar Parisien sur le chemin du retour..

 

 

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9 avril 2008 3 09 /04 /avril /2008 10:39

 

Les chiffres sont très différents d’une enquête à l’autre, mais il semblerait qu’environ 20 à 40%  des participants d’un marathon soient pris de troubles digestifs. Ils sont à l’origine de la moitié des abandons.

Ces troubles touchent tous les athlètes quelque soit leur niveau, mais semblent moins fréquents chez les plus entraînés.

Voici ce que disait derek Clayton après avoir battu le record du monde du marathon en 1969 (2h8’34’’) : « Deux heures plus tard, l’exaltation avait disparu. J’urinais des caillots de sang, je vomissais des mucosités noirâtres et j’avais une abondante diarrhée de couleur noire. Je ne pense pas que beaucoup de gens peuvent comprendre ce que j’ai enduré pendant les quarante-huit heures suivantes »

            Ces troubles digestifs peuvent être séparés selon leur symptomatologie en troubles du bas appareil digestif à type de diarrhées, douleurs intestinales et en troubles du haut appareil digestif composés de douleurs d’estomac de reflux gastro-oesophagien et de vomissements..

 

 

Quels sont les symptômes ?

 

            Les manifestations les plus banales sont les nausées et les douleurs abdominales à type de coliques (crampes intestinales) ; à un stade au dessus apparaissent les vomissements et les diarrhées puis enfin de fréquence beaucoup plus rares et graves, de véritables hémorragies digestives ou colites ischémiques dues à un défaut de vascularisation de l’intestin donnant des infarctus ou nécrose de celui-ci et pouvant justifier d’une intervention chirurgicale.

            Il y a une hospitalisation pour mille cas de trouble digestif.

            De véritables ulcères digestifs on été mis en évidence par fibroscopie et peuvent aussi être à l’origine des anémies observées chez le coureur à pied.

            De même, la recherche positive de sang dans les selles après un marathon par des tests biologiques sensibles est quasi constante et est le témoin de la souffrance du tube digestif lors des efforts intenses mais reste sans gravité dans l’immense majorité des cas.

 

Pourquoi ces troubles ?

 

            Faisons un peu de physiologie à l’effort pour bien comprendre les modifications que l’effort produit au niveau du tube digestif.

 

            Lors de l’effort, l’oxygène transporté par nos globules rouges va se diriger préférentiellement vers les muscles actifs pour subvenir à leurs besoins par deux mécanismes :

- Augmentation du débit sanguin, (quantité de sang éjecté par le cœur en litre par minute), par augmentation de la fréquence cardiaque entre autre. Ce débit qui est 5 litres par minutes environ au repos, va passer à 25 l/mn jusqu’à 40 l/mn pour certains athlètes de haut niveau.

- Redistribution du sang à l’effort des organes inactifs vers les organes actifs (les muscles). Au repos les muscles ne reçoivent que 15 % du débit cardiaque, le reste étant dirigé vers les viscères (tube digestif, foie, rate, reins), le cœur et le cerveau. Lors de l’exercice maximal, les muscles vont recevoir jusqu’à 90% du débit cardiaque, le cœur et le cerveau ont eux des débits maintenus pour un bon fonctionnement alors que les viscères vont voir leur débit sanguin diminuer jusqu’à 80% dans certains cas par rapport à leur valeur de base.

 

            La réduction du débit sanguin intestinal est agravé par la déshydratation et persiste à l’arrêt de l’effort environ 1 heure. La déshydratation est donc un facteur favorisant la survenus des troubles digestifs à l’effort.

 

            A ces troubles de la vascularisation s’ajoutent les effets des microtraumatismes sur les viscères abdominaux. En effet, en course à pied, les appuis au sol provoquent des vibrations qui se transmettent à tout le corps dont le système digestif, ce qui explique que la  fréquence de ces troubles est nettement moins élevée dans des activités d’endurance où les contraintes mécaniques sont moins importantes tel que la natation le vélo ou le ski de fond

             Certains médicaments comme les anti-inflammatoire ou l’aspirine qui sont souvent pris par les sportifs pour soulager les tendinites ou atténuer les courbatures peuvent déclancher ou aggraver une pathologie au niveau de l’estomac.

            Le manque d'entraînement. Plus l'exercice est intense et effectué par un sportif novice plus les troubles digestifs sont nombreux. L'entraînement progressif a donc des effets préventifs sur la survenue des troubles digestifs.

            L'anxiété, la peur de l’épreuve (premier semi ou marathon) ou la tension lors de l’attente précédant la course provoquent des diarrhées qualifiées "d'émotives".

            L’alimentation précédant la course a aussi une grande influence sur les troubles digestifs.

 

On peut noter aussi que ces troubles sont plus fréquents chez les femmes et les jeunes coureurs.

Le reflux et l'effort :

Le reflux est un retour de substances acides provenant de l’estomac dans le fond de la gorge (œsophage), cela se traduit par la sensation d’avoir dans la gorge un produit infect proche du vomi.

Ce phénomène peut apparaître après un repas copieux, une position allongée après avoir mangé, le port d’une ceinture trop serrée ou encore à l’effort ; plus l'intensité de l'effort sera élevée, plus le reflux sera important.
Ce phénomène est accentué par la diminution de la quantité de salive déglutie pendant l'effort. En effet, la salive joue un rôle de tamponnement de l'acidité provenant de l'estomac.

            L’absorption d’air par l’augmentation de la ventilation à l’effort augmente le contenu gazeux du tractus digestif supérieur, ce phénomène semble particulièrement impliqué dans le mécanisme du reflux gastro-oesophagien ; il faudra alors apprendre à bien gérer sa ventilation lors de la course à pied.

 

 

Que faire en course ?

 

            En cas de diarrhée, il est raisonnable d’abandonner sur un marathon afin d’éviter une déshydratation importante et  d’aggraver ses troubles digestifs.

            Pour les mêmes raisons, l’apparition de vomissement conduira aussi à l’arrêt de la course.

            S’hydrater régulièrement en petite quantité afin de ne trop charger l’estomac qui travaille au ralenti. Ces boisons ne doivent pas être trop concentrées afin d’être bien absorbées.

            Il faudra éviter les aliments solides.

 

Comment les prévenir ?

 

            Il faut avoir conscience qu’au cours de la course à pied, le système digestif fonctionne au ralenti et vas être mis à rude épreuve, il faut donc le ménager.

            Le dernier repas sera  pris au moins 4 heures avant l’épreuve, et il ne sera pas trop gras. Eviter les boissons froides et très sucrées : la consommation de liquide dont la teneur en sucres est très élevée peut provoquer des diarrhées. De même, le froid est particulièrement agressif pour la muqueuse intestinale et difficile à absorber pour l'organisme.

            On prendra 400 cc d’une boisson avant l’épreuve et de petites quantités à chaque ravitaillement pendant la course. Ne pas boire de boissons trop froides et trop sucrées.

            Un bon entraînement permet de limiter les variations du débit sanguin au cours de l’épreuve et d’en limiter les effets secondaires.

            Les troubles sont aussi corrélés aux conditions atmosphériques, ils sont plus fréquents lorsque la température est au dessus de 20°. Penser à ne pas trop se couvrir.

            Bien entendu « no stress », restez calme avant la course.

            Si les problèmes intestinaux persistent malgré tout votre médecin pourra vous prescrire un pansement intestinal.

 

 

*Clinique du plateau : 92140 CLAMART

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9 avril 2008 3 09 /04 /avril /2008 00:20

           Clt
Temps Nom Prénom Sexe Club Course Classement par Cat. Cat

474   10:45:34 PAILHE-BELAIR     OLIVIER   M TGVVILLEBON    51 KM 180 V1
475   10:45:35 PAILHE-BELAIR     PASCALE   F TGVVILLEBON    51 KM 19 V1
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8 avril 2008 2 08 /04 /avril /2008 23:30
Les photos sont sur : http://picasaweb.google.fr/courvraimenpavix/TrailDeLaVallEDeChevreuse0408?authkey=jb8NCwMpj-s





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Temps Nom Prénom Sexe Club Course Classement par Cat. Cat

474   10:45:34 PAILHE-BELAIR     OLIVIER   M TGVVILLEBON    51 KM 180 V1
475   10:45:35 PAILHE-BELAIR     PASCALE   F TGVVILLEBON    51 KM 19 V1

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7 avril 2008 1 07 /04 /avril /2008 10:51
Pos. Gén. Pos. Cat. Cat. N. Nom Prénom Temps officiel Pos. réelle Temps réel
18307 693 VF1 30203 LEBOEUF Constance 04h 22' 54" 18945 04h 16' 22"
18533 711 VF1 30204 GESBERT Patricia 04h 23' 59" 19208 04h 17' 26"
18546 6284 VH1 5480 CARRERE Dominique 04:24:01 19221 04:17:30
24756 1329 VF1 30202 DEMOY Isabelle 04h 58' 23" 24227 04h 43' 08"
24762 1331 VF1 30201 SCHWEBIG Agnès 04h 58' 24" 24232 04h 43' 09"
25583 1429 VF1 30206 TRIBONDEAU Alice 05h 05' 22" 25215 04h 50' 11"

Sans oublier bien sur Arnaud et Olivier qui ont fait les mêmes temps que leurs femmes respectives puisqu'ils les ont accompagnées et encouragées d'un bout à l'autre ! Merci à eux !










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6 avril 2008 7 06 /04 /avril /2008 21:02
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2 avril 2008 3 02 /04 /avril /2008 20:54


1. Notion de VO 2 max et de seuil anaérobie.

La consommation maximale d'oxygène, ou VO2 max, est une valeur fondamentale dans l'étude de la physiologie à l'effort. Elle représente la quantité maximale d'oxygène que l'organisme peut prélever dans l'air (par la respiration pulmonaire), transporter  (par la circulation du sang ), et consommer (par les muscles) par unité de temps. Pour schématiser, plus cette valeur sera élevé pour un individu plus il sera capable de maintenir longtemps et à une vitesse élevé un effort (endurance).
Elle est égale à environ 40 millilitres par minute et par kilo chez l'homme et peut atteindre 70 à 90 ml/min/kg chez l'athlète de haut niveau qui pratique un sport d'endurance comme le marathon par exemple.

Le seuil anaérobie désigne le niveau d'intensité de l'effort à partir duquel, si l'effort est poursuivi et intensifié, on observe l'apparition d'acide lactique dans le sang et l'augmentation de la production de gaz carbonique et donc l'épuisement et l'arrêt de l'exercice : on dit que l'on est dans le " rouge " au delà de la zone anaérobie. En endurance le sportif devra s'efforcer de rester en deçà de cette zone.

2. Variation de la VO2 max

Il faut savoir que la VO2 max est acquise pour une bonne part dès la naissance, et n'est pas un champion de marathon qui veut mais qui peut. La VO2 max ne peut s'améliorer que de l'ordre de 20% pour un non sportif qui se met à un travail spécifique de sa VO2max.
Nous sommes donc tous inégaux, mais tous capables d'améliorer nos performances avec le travail, ce qui explique que le marathon se court entre 2h 10 pour les meilleurs et 5h voir plus pour les autres ; nous pouvons tous améliorer nos temps mais celui qui court à 11 Km/h ne courra jamais à 19 Km/h.
En dehors de la génétique, d'autre facteurs rentrent en jeu :

- L'âge : les valeurs les plus élevées sont notées entre 18 et 25 ans, après 30 ans elles diminuent régulièrement (0,8% par an) par diminution en outre de la fréquence cardiaque maximale.
- Le sexe : en effet, la VO2 max est de 15 à 30 % plus élevée chez l'homme que chez la femme.
- L'entraînement : si celui-ci est bien conduit, il peut l'augmenter considérablement. A l'inverse, un repos forcé, pour une blessure par exemple, la diminue.
- La masse grasse : plus celle-ci est élevée, moins la VO2 max le sera.

3. Mesure de la VO2 max

Il existe des moyens de mesures dites directes, très précises mais nécessitant un plateau technique important avec du matériel très coûteux et ayant un prix pour le sportif. L'exercice est effectué sur tapis, vélo ou rameur selon la spécialité du sport à étudier, et les échanges respiratoires sont analysés au fur et à mesure de l'exercice jusqu'à l'effort maximal ou la consommation d'oxygène n'augmente plus (VO2 max) ; pour cela, le sportif effectue un effort de difficulté croissante (augmentation de la vitesse du tapis) jusqu'à l'épuisement en respirant dans un embout ou un masque relié à l'analyseur de gaz.
Le grand intérêt de ce type de test est aussi de déterminer le seuil anaérobie très utile pour les plans d' entraînement . Ce seuil peut aussi être obtenu par des mesures de lactates à partir de micro prélèvements sanguins effectués au cours de l'épreuve ; cette méthode dite " lactique " attribue le seuil à une valeur de 4 millimole par litre.

Les moyens de mesure indirecte font une estimation de la VO max : il existe des tests en milieu médical ou le sportif exécute un effort, la plupart du temps sur bicyclette ; la VO2 max est alors estimée à partir de table par un rapport entre la puissance de l'exercice et la fréquence cardiaque. La marge d'erreur peu atteindre 20 %.
Il existe aussi des tests dits de terrain, sur piste, comme le test de Cooper ou celui de Leger-boucher (navette).

Test de Cooper : l'épreuve consiste à parcourir la plus grande distance en 12 minutes, une formule détermine alors la VO2 max par rapport à la distance parcourue.
Test de la navette : L'épreuve se déroule entre 2 lignes distantes de 20 mètres. Il Faut atteindre les lignes à des vitesses de plus en plus élevées rythmés par une bande magnétique. VO2 max est alors égale au numéro du dernier palier atteint multiplié par 3,5.

4. Notion de capacité aérobie (seuil)

Le sportif qui a la plus importante VO2 max sera t-il le meilleur en course de fond ?
Si la VO2 max correspond à la Puissance Maximale Aérobie (PMA) ou Vitesse Maximale Aérobie (VMA, vitesse de course à VO2 max), la Capacité Aérobie représente le plus grand pourcentage de cette puissance que l'on est capable d'utiliser au cours d'une activité physique de longue durée sans être en anaérobie (dans le rouge). La capacité aérobie peut varier de 60 à 90 % de la VO2 max. C'est sur la valeur de ce seuil que se fera la différence entre 2 athlètes qui ont la même VO2 max.
Prenons en exemple un athlète A avec une VO2 max à 80 ml/kg/min avec une capacité à 70 %, il aura une vitesse de course à son seuil anaérobie inférieur à un second athlète B qui a une VO2 max à 70 mais une capacité à 90% ; il est donc primordial de faire un travail spécifique visant à repousser son seuil le plus haut possible.
On peut déterminer sa capacité aérobie à partir de 3 paramètres en laboratoire; ventilatoire, biologique (lactatémie entre 2 et 4 mmol/l) et à partir de la Fréquence cardiaque.
Sur le terrain, le seuil correspond grossièrement à la fréquence cardiaque ou la vitesse de course atteinte au début d'une respiration difficile ou saccadée, le sportif ayant des difficultés à faire des phrases sans essoufflement.

5. Quel est l'intérêt pour le sportif de réaliser une VO2 max ?

La VO2 max a une fonction d'orientation, il est possible de savoir si la VO2 max d'un individu est suffisante pour qu'il atteigne le niveau régional ou national ou ses objectifs.
Les tests en direct vont permettre de guider l'entraînement, et si on répète les épreuves, de voir les progrès effectués surtout pour le seuil anaérobie.
Elle permet d'estimer la puissance et la fréquence cardiaque au-dessus de laquelle le sportif va commencer à solliciter le métabolisme anaérobie, cette valeur est essentielle à la programmation de l'entraînement.


Dr BOMPARD Nicolas : médecin du sport.

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30 mars 2008 7 30 /03 /mars /2008 21:39
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30 mars 2008 7 30 /03 /mars /2008 20:40


A Rambouillet pour débuter les précurseurs y sont allés
Ils ne s’appelaient pas encore le TGVV
Pour la plupart des féminines
Faire les 10 bornes sans être une ruine
Ce n’était pas gagné d’avance surtout pour Constance

 

Refrain :
Au TGVV
Au TGVV
A Paris, à Chamonix
Au marathon ou au semi
On court tous comme des fêlés
Au TGVV


Pour continuer les rendez vous
On s’est r’trouvés au Castor Fou 
Et sous les trente quatre degrés
On a résisté,
Manquait à boire aux ravitos
Mais pas chez Anne et MonJojo
Pour les Pailhé vient la biture,
Après vomissures

 
Refrain

 

Après l’été pour partager à Mondeville course en relais
Trois équipes du TGVV se font remarquer
Jean Marie notre cher aîné dans les bois il s’est paumé
Sans doute il devait répéter le Petit Poucet
 

Refrain

 

 A la Rochelle au marathon on attendait nos deux champions
Mais à mi course ils ont marché, les deux dégonflés
C’était Guillaume et Olivier mais Dominique les a niqués
Pour sa première apparition, c’est lui le champion

 
Refrain

    

Et pour vous raconter la suite il nous faut parler d’une cuite
Où les promesses étaient d’bon ton pour le marathon  
Dans une semaine, elles s’ront en lice Patricia avec Alice
Agnès Constance et Isabelle Près d’la Tour Eiffel

 

Refrain


Quand Nathalie prend les commandes  Le TGVV passe in England
Francis Domi et les Pyma, mais sans Isaura
Ils vont montrer à ces Anglais Comme ils sont bien préparés
Même sans manger de la «marmite » They will be all right

 

Viv’le TGVV
Viv’le TGVV
Pendant longtemps on le parie
On sera tous encore amis
 A courir comme des fêlés
Au TGVV

 

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27 mars 2008 4 27 /03 /mars /2008 00:02
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